Vous êtes, RH, manager ou chef d’entreprise… et vous voyez vos collaborateurs chaque jour un peu plus tendus à l’évocation de la grève. « Faudra-t-il poser un jour de congé ? À quelle heure pourrai-je débaucher pour rentrer chez moi ? Et si ça dure ? » Autant de questions légitimes, mais qui commencent à constituer une charge mentale préoccupante.
Consciente « de la gêne occasionnée », la RATP a missionné un certain nombre d’entreprises en mesure de proposer des solutions alternatives à ses usagers, comme le coworking, par exemple. Alors, pourquoi ne pas profiter de cette grève pour proposer à vos équipes une autre façon de travailler, et tester ces solutions qui se banalisent mais que vous n’avez jamais pris le temps de mettre en place ?
Nous vous proposons trois solutions susceptibles de vous aider à contourner la grève.
1- Ne (presque) pas se déplacer : le télétravail pendant la grève
En janvier 2019, une étude révélait que 72% des Français aimeraient télétravailler mais qu’ils n’étaient que 27% à le faire réellement. C’est peut-être le moment de faire un essai ?
Quels ont été vos freins jusqu’à présent ?
1-Le coût ?
De nombreux espaces de coworking proposent des formules à la carte pour les entreprises et les grands groupes. Avec Wojo, il est possible de permettre à vos équipes de télétravailler partout en France, dans des espaces de qualité, et de bénéficier d’avantages et de services contribuant à améliorer concrètement leur expérience collaborateur.
En partenariat avec la RATP, et à partir du 5 décembre prochain, 200 espaces de coworking Wojo attendront gratuitement vos collaborateurs. Ces derniers pourront prolonger l‘expérience pendant trois mois pour le prix d’un ticket de métro, soit 1,9 €/mois.
2-L’administratif ?
Depuis l’an dernier, le code du Travail a été revu de façon à faciliter la mise en place du télétravail en entreprise. Et une fois n’est pas coutume : pour être simple, ça l’est ! Un échange de mail posant le lieu, les jours… les conditions du travail à distance, suffit désormais.
3-La sécurité ?
Côté confidentialité, sécurité des données et des personnes : les 200 espaces Wojo (mais ils ne sont pas les seuls) disposent tous d’une connexion wifi sécurisée et leurs espaces sont accessibles à condition de s’identifier.
4-La qualité ?
Vous pensez que vos employés ne pourront pas se concentrer dans un espace de coworking ? Avec sa professionnalisation, le coworking est devenu au contraire un lieu pensé par des professionnels, dans lesquels l’acoustique, la circulation des personnes, le mobilier, etc. ont été pensés pour garantir un calme absolu. Tout dépend du type d’espace que vous choisissez : à chacun sa promesse et son atmosphère.
Ainsi, et dans le contexte de mouvement social à durée indéterminée qui nous attend, plus rien de vous retient d’inviter vos équipes à télétravailler en coworking le plus près possible de chez elles : avec 80 espaces de coworking Wojo en Ile-de-France, il y a sûrement une adresse qui conviendra.
LE GUIDE GRATUIT POUR BIEN CHOISIR VOS BUREAUX
- Décryptez le prix par poste d'un bureau flexible
- Optimisez vos charges immobilières
- Bureaux flexibles vs bureaux traditionnels : le match
- Bien choisir son bureau flexible
- 3 études de cas d'entreprises : grand compte, PME, start-up
2 – Se déplacer à un autre moment : des horaires assouplis pendant la grève
Le digital a beau nous fournir une foule d’outils pour travailler à distance, tout le monde n’a pas des missions qui lui permettent de se dispenser de se rendre au bureau. Que faire, pour ménager les collaborateurs qui n’échapperont pas à la grève ?
Le mal-être au travail, un enjeu de taille
Selon notre étude Inkidata plus d’un répondant sur deux déclare que ce qui contribue le plus à son épanouissement au travail est de pouvoir travailler de manière autonome, notamment dans l’organisation de son travail et de ses horaires.
Or selon l’institut Gallup 85% des employés dans le monde se disent désengagés. 18% sont fortement désengagés et estiment même avoir une relation toxique à leur travail… Si l’on recoupe avec le fait que 91% des Français se déclarent frustrés au travail (étude JPG). On voit bien que l’on arrive au bout de quelque chose… avant même le 5 décembre.
Donner plus d’autonomie à ses collaborateurs, un bon moyen de les fidéliser
Les RH et managers sont donc confrontés à un problème de taille. Et les entreprises qui sauront se montrer agiles et compréhensives en période de grève marqueront à coup sûr des points.
Pour ceux qui hésitent, il faut savoir que permettre à un salarié d’arriver le lundi midi n’implique pas de lui « donner sa matinée » : il peut tout autant participer au point hebdomadaire en visioconférence par le biais d’outils ou autres Réseaux sociaux d’entreprise, aujourd’hui parfaitement au point. Le seul point de vigilance sera une connexion wifi de qualité et un espace de travail adapté chez l’employé en question (ou dans un espace de coworking de son choix).
Laisser ses équipes s’organiser dans leur emploi du temps pour trouver un équilibre vie pro/vie privée est définitivement un gage de confiance et un signal fort. C’est répondre aux attentes d’un nombre croissant de travailleurs, qui réclament plus de participation, plus de sens dans leur travail, obligeant ainsi le management à se ré inventer.
C’est aussi une question de bon sens : pourquoi imposer à un commercial ou un voyageur d’affaires de repasser par le bureau alors qu’il pourrait aussi bien s’arrêter dans un espace de coworking sur le chemin de la maison ? Avec plus de 1800 tiers-lieux recensés en France, il est temps de penser à limiter les déplacements au profit de la micro mobilité.
Ce qui nous amène à notre troisième proposition.
3 – Se déplacer autrement : la mobilité douce pendant la grève
Autre piste… celle que l’on emprunte à deux roues. Plaisanterie à part, les solutions de micro mobilité sont légion selon la distance à parcourir, la forme physique de l’usager et la météo : rollers et autres cycles plus ou moins étranges, trottinettes (électrique), vélos (électrique)…
Grève ou non, les bienfaits de ces modes de transports sont connus de tous (prévention de la sédentarité, amélioration de la productivité, limitation des émissions de CO2) : à charge pour l’entreprise de trouver le moyen d’encourager ces pratiques, soit en contribuant à l’achat d’un vélo soit en offrant un abonnement… Une politique qui a toute sa place dans un plan de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et qui donc permettra au passage d’améliorer sa marque employeur.
N’oublions pas non plus, en particulier en hiver et par temps de grève, de saluer les initiatives de covoiturage avec BlablaCar, ou les VTC qui optent pour des véhicules électriques : là encore, l’entreprise soucieuse de ses collaborateur provisionnera un budget dédié, afin qu’ils puissent recourir à ces solutions sans stress.
Finalement, la grève est l’occasion de soulever la question de l’usure des collaborateurs (et des Franciliens en particulier), de leur qualité de vie et de leur engagement au sein de l’entreprise. Toutes les études montrent que le temps de trajet et l’autonomie sont au centre de leurs préoccupations/revendications : télétravail, assouplissement des horaires, ou incitation à se déplacer autrement sont autant de pistes à creuser… On veut bien parier que leurs vertus se feront sentir bien au-delà de la grève.