Au moins d’octobre dernier, nous vous avons présenté Christian de Boisredon, fondateur de Sparknews, et initiateur de l’Impact Journalism Day (IJD)… Nous avions alors résumé l’action de Sparknews, sous forme de huit contes.

À quelques jours de l’IJD, prévu le 24 juin prochain, nous souhaitons continuer à vous enchanter avec une sélection de trois innovations, et vous donner la marche à suivre pour faire partie de l’aventure.

Conte n°9 : Comme il n’y avait pas de montagne à déplacer, il arrêta le désert

Où il est dit que la sérendipité n’est pas l’apanage des startupers… Yacouba, lui, a dû faire preuve d’une force de caractère et d’une modestie hors-normes pour parvenir à transformer une terre semi-désertique et terre cultivable.

Il y a 40 ans, ce Burkinabais a choisi de se battre contre les éléments, plutôt que de fuir la famine qui accablait son village. Son raisonnement fut le suivant : les cultures meurent par manque d’eau, parce qu’à la saison des pluies, succède la sécheresse. Il faut donc stocker de l’eau. Comment ? Où ?

Et voici que Yacouba se mit à creuser des trous… en attendant la pluie. On le traita de fou, lui reprocha de ne pas respecter les règles, d’aller à l’encontre de la tradition, on se moqua de lui.

Qu’est-ce qui fît que ce jeune homme persista ? Nul ne le saura jamais, mais le destin ou sa bonne étoile, sans doute impressionnés, lui donnèrent un coup de pouce. Alors que, selon la technique dite « Zaï », il remplissait ses trous de fumier et autres déchets, il y déposa par inadvertance des termites… qui se mirent à creuser, creuser, creuser !!! Un gigantesque réseau de galeries sous le sol, prêt à recevoir et retenir des litres et des litres d’eau.

Et quand (re)vint la pluie, c’est une éponge qu’elle trouva à la place d’un sol dur comme de la pierre, sur laquelle elle avait l’habitude de ruisseler en pure perte : Yacouba planta, mais pas uniquement de quoi se nourrir.

Il planta des arbres pour avoir de l’ombre et cela plût aux oiseaux : ils vinrent s’installer avec des graines plein les valises. La forêt de Yacouba était née.

Aujourd’hui, le village de Yacouba s’est repeuplé et sa technique a permis de stopper l’avancée du désert dans nombre de régions

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    Conte n°10 : Le noir n’est pas une couleur (Léonard de Vinci)

    Saviez-vous que le noir était une « couleur » hautement instable, et extrêmement difficile à obtenir ? Pour cette raison, le Moyen-Âge s’est décliné en couleurs, puis ce fut la quête d’un noir brillant et stable, le seul qui intéressât les artistes de la Réforme, jusqu’au XIXe : noir de goudron, noir d’ivoire, noir de Mars, noir de campêche… Rien de tel qu’un beau, un vrai noir, profond et opaque comme la nuit.

    Pourquoi nous parlons-vous histoire de l’art ? Parce qu’il s’est trouvé quelqu’un sur cette Terre, pour imaginer que la pollution atmosphérique pourrait servir une cause… artistique !

    Sans doute les cofondateurs de Graviky Labs, sont-ils d’une trempe particulière : de ceux qui sont constructifs, envers et contre tout.

    Le cheminement fût le suivant : comment faire pour nettoyer notre atmosphère des particules de carbone émises par la circulation automobile ? Les capter serait certes un progrès, mais le problème avec la suie, c’est qu’elle est hautement nuisible, et volatile.

    Alors, comment rendre de tels déchets inoffensifs ?  Mieux : comment rendre ces déchets utiles ? Non, soyons fous : comment faire quelque chose de beau avec ?

    Voici donc… le noir de carbone utile : à l’aide d’un capteur placé sur les pots d’échappement, la solution Graviky Labs récolte et transforme les particules de carbone pour en faire une encre… du plus beau des noirs. Pour en savoir plus.

    Conte n°11 : Le pire n’est jamais certain

    Il n’aura échappé à personne que nos enfants naissent avec de plus en plus d’intolérances, pour ne pas dire allergies : au gluten, aux protéines de lait de vache, aux arachides… Voilà pour les intolérances alimentaires.

    Mais avez-vous déjà songé que l’on peut aussi être allergique… aux vêtements que nous portons : la faute aux résidus de pesticides et additifs présents dans les cotons ou autres tissus synthétiques de l’industrie vestimentaire. Un calvaire.

    C’est ce qui a motivé la start-up allemande Qmilk à trouver une fibre bio pour tisser des garde-robes hypoallergéniques.

    La légende dit qu’Anke Damaske, étudiante en microbiologie, a commencé dans sa cuisine avec un mixeur et des packs de lait pour en extraire la caséine et tester des moyens d’obtenir une fibre exploitable.

    Nous, on aime les histoires et surtout les contes de fées : il s’avère que la caséine cuisinée par Anke possède les mêmes propriétés, quelle que soit la fraicheur du lait.

    Alors, tant qu’à faire, autant utiliser du lait périmé (l’Allemagne gaspillerait deux millions de litres de lait chaque année) et s’atteler à produire un tissu sans déchet… Le résultat final procure une fibre presqu’aussi résistante que de la soie (mais qui requiert nettement moins d’eau pour sa fabrication), antibactérienne et antistatique.

    Pour celles qui aiment changer de vêtements la conscience tranquille, la fibre Qmilk est dégradable en six semaines, dans votre compost. Et pour ceux qui aiment voir loin, les usages possibles de cette protéine se déclinent en cosmétique et dans l’industrie automobile, notamment pour les revêtements intérieurs et les pneus : robe de princesse, maquillage et carrosse… je pense qu’on a tout. On peut y aller, .

    Epilogue : quand on s’y met tous, c’est mieux 

    Si ces histoires vraies vous enchantent, sachez qu’elles sont légion et n’attendent qu’un coup de clic de votre part.

    Chaque année, Sparknews organise l’Impact Journalism Day : 50 grand journaux du monde publient une sélection de 60 histoires édifiantes pour nous rappeler à quel point nous sommes aussi capables du meilleur et que l’innovation positive a de beaux jours devant elle !

    Le prochain Impact Journalism Day a lieu samedi 24 juin :

    • si vous souhaitez saluer cette initiative, ne manquez pas de relayer la vidéo ci-joint sur les réseaux sociaux : https://www.youtube.com/watch?v=AB5c21VJ5mg
    • vous pouvez également signer le manifeste sans attendre : http://sharestoriesofchange.org/
    • samedi 24 juin, rendez-vous sur le site : http://www.sparknews.com/fr 404 ou sur la page page Facebook de Sparknews, afin de découvrir les 60 histoires sélectionnées cette année et voter pour celle qui vous inspire le plus, #StoryOfChange
    • dès samedi dans tous les bons kiosques : achetez l’édition spéciale (publiée cette année sous la bannière du Figaro).

    Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire !

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