Septième continent de plastique, sixième extinction de masse, taux records de CO² dans l’atmosphère… la planète va mal, difficile de se voiler la face. Face à l’urgence climatique et environnementale, les chercheurs espèrent trouver l’innovation écologique capable de sauver le monde. Des solutions à de nombreux problèmes existent déjà, mais bizarrement, sont fort loin d’être adoptées en masse. Et on faisait bouger les lignes ? Découvrez comment dire stop à la fin du monde.
1 – Stop au gaspillage alimentaire grâce à la vaisselle comestible
Deux solutions en une : en alternative au plastique qui finit dans les océans, ou carton à usage unique, plusieurs entreprises ont lancé des lignes de vaisselles et couverts biodégradables, et même comestibles.
Biotrem commercialise de la vaisselle étanche, résistante au four et au micro-ondes… en son de blé naturel, qui se croque s’il vous reste un petit creux à la fin du repas. Nous, on dit : cuisinez en quantités moindres, remplissez moins votre assiette et mangez-la au lieu de jeter des kg de nourriture chaque jour !
Les Belges de Do Eat ont quant à eux lancé une gamme de bols, barquettes et verrines comestibles, adaptée aux réceptions et à la restauration. Vous pouvez les accompagner des couverts imaginés par Bakeys : à base de farine de millet, de riz et de blé, aromatisés à la cannelle, au gingembre, au sucre ou encore à la menthe, ils ont conquis des millions d’utilisateurs depuis 2011, ravis de conjuguer gourmandise et volonté de sauver le monde en un seul geste.
Chez Wojo, leader français des espaces de coworking, on essaie aussi de faire mieux en privilégiant une offre de restauration responsable, saine et de saison, grâce à notre partenariat avec French Cancan : Du beau et du bon dans les assiettes.
2 – Stop à la déforestation : transformez vos documents de travail en PQ
Cette brillante idée nous vient du Japon, où des ingénieurs ont développé une machine qui transforme les documents en papier toilette, en 30 minutes seulement. Les feuilles sont découpées en fines lamelles, puis immergées dans l’eau, et transformées en rouleaux prêts à l’emploi. Ne ricanez pas : quand on sait que la production de papier toilette nécessite la coupe de 27 000 arbres par jour dans le monde1, et une consommation massive d’eau et de chlore, on se dit qu’utiliser nos vieux rapports pour cette noble cause n’est pas si farfelu.
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Cela vous intrigue ? On vous montre le fonctionnement du White Goat Paper Recycler, qui n’a pas connu pour l’instant le succès qu’il mérite, mais il ne tient qu’à vous de transmettre ce lien à votre responsable des services généraux pour relancer le mouvement !
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3 – Stop aux énergies fossiles : des innovations écologiques transforment le caca en énergie
Continuons à voler haut avec deux inventions qui utilisent la matière fécale comme source d’énergie.
Des chercheurs israéliens ont imaginé un système de « cuisson » convertissant les déchets solides humains en combustible et en engrais riche en nutriments. Cette technique de « carbonisation hydrothermale » chauffe nos grosses commissions pour les transformer en hydrochar, une substance proche du charbon, utilisable comme combustible pour produire de l’énergie.
À Singapour, le cabinet d’architectes Spark expérimente pour sa part un prototype de toilettes qui produisent de l’électricité… à partir des matières fécales. Le Big Ass Toilet (tout est dans le nom) a été imaginé pour les pays en voie de développement, où plus de 2.5 milliards de personnes n’ont pas de toilettes ou de système d’évacuation. Imprimées en 3D, ces toilettes du futur utilisent les déchets solides pour les transformer en électricité via une micro-unité de cogénération enfouie sous terre. Chaque Big Ass Toilet aura une durée de vie de 10 ans, et pourra fournir l’électricité d’un hameau de huit habitations.
Développées à grande échelle, ces innovations écologiques répondraient à deux enjeux majeurs. Améliorer l’hygiène dans les zones ne disposant pas de systèmes d’évacuation des déchets solides, et contribuer à la réduction de l’utilisation du charbon comme combustible, une énergie très émettrice en gaz à effet de serre.
4 – Stop à la consommation abusive d’électricité : pouvoir recharger son mobile partout sans renoncer à sauver le monde
Voilà une invention canadienne qui répond à une urgence vraiment vitale : ne plus jamais se retrouver en rade de batterie, même en pleine nature, ET (surtout) épargner à la planète les KW nécessaires au rechargement continuel de nos mobiles (nous serons 5,9 milliards à posséder un smartphone en 2025 (2)…). Waterlily est une turbine portative de seulement 1.3 kg qui utilise l’énergie de l’eau ou du vent pour recharger vos appareils électroniques. Plus la force du courant ou du vent est forte, plus cela charge rapidement : selon les conditions météo, comptez entre 2h et 4h30 pour recharger un smartphone via un branchement USB.
Pas de vent ni de rivière ? Une manivelle vous permet de produire vous-même cette énergie : comptez 10 minutes d’huile de coude pour un appel de 5 minutes.
Et vous ? Que pouvez-vous faire pour limiter votre consommation d’énergie électrique ? En attendant l’innovation écologique qui va sauver le monde : opter pour des espaces de travail mutualisés ET/OU qui vous accueillent dans des bâtiments HQE conçus pour éviter la déperdition d’énergie ET/OU qui privilégient les énergies vertes : Wojo, par exemple.
5 – Stop au gaspillage d’eau : le rideau de douche, l’innovation écologique drôle et efficace
Inventée par Elisabeth Bucher, Spiky est un rideau de douche qui gonfle avec l’humidité pour vous éjecter si vous vous rendormez sous le jet d’eau chaude, ou revisitez le répertoire complet de Mylène Farmer en vous lavant les cheveux. Cette invention, créée en 2015, ne semble hélas pas avoir trouvé d’investisseur pour sauter le pas qui la sépare de l’idée farfelue à la vraie innovation écologique. Il eût pourtant été pertinent de déployer massivement cette solution à destination des enthousiastes qui ouvrent toujours les robinets à fond, même pour se laver les quenottes. Serez-vous le business angel de cette idée rigolote ?
Clin d’oeil : Au secours, mon collègue est survivaliste
6 – Stop à la saturation des transports et aux émissions de GES : le télétravail élevé au rang d’innovation écologique
Encore une innovation sous exploitée alors qu’elle pourrait alléger notre bilan carbone. Eh oui, les tiers lieux sont un facteur de transition écologique ! Quant on sait que chaque jour télétravaillé pour 28,8 millions d’actifs représente 1h10 de transport évité en moyenne, soit l’équivalent de 6 milliards d’heures de déplacement, 4 milliards de litres de carburant économisé et 6 milliards de M3 de CO² non émis, on se dit que toute entreprise éco-responsable devrait accorder au moins un voire deux jours de télétravail par semaine à ses salariés.
À lire aussi : Télétravail, 10 bonnes raisons de dire oui !
En attendant que l’innovation écologique sauve le monde, vous pouvez déjà réduire votre empreinte environnementale en réduisant vos trajets quotidiens vers le bureau en choisissant un coworking proche de chez vous pour vos journées de télétravail : 400 adresses vous attendent partout en France, il y a forcément un Wojo fait pour vous.
En résumé, à propos de sauver le monde
On applaudit à toutes ces bonnes idées, et on espère qu’elles verront le jour à grande échelle dans un futur proche pour avoir un impact rapide sur nos écosystèmes et peut-être, sauver le monde qui a bien besoin d’aide ?
Et pour plus d’innovations et de sources d’inspirations sérieuses et éprouvées, nous vous invitons à consulter le très sérieux site de Sparknews, qui fourmille de bonnes raisons de croire en notre génie créatif.
À écouter / lire pour vraiment sauver le monde : L’entreprise contributive, locomotive d’un monde durable
1 – Source Maxi-sciences
2 – Source Pew research center