Cocorico ! Selon EcoVadis, la France fait partie du Top 5 mondial en matière d’engagement RSE des entreprises. Des chiffres qui continuent de progresser dans les grands groupes et les ETI, mais les PME et les TPE sont plus à la traîne. On vous explique dans cet article pourquoi et comment élaborer une charte RSE pour encadrer votre activité, et on vous guide pas à pas dans l’utilisation de ce passeport pour l’avenir.

L’engagement sociétal, une nouvelle norme pour les entreprises

Aujourd’hui, les entreprises ne sont plus seulement jugées sur leurs performances financières. Consommateurs, investisseurs et employés scrutent aussi leur impact sociétal et environnemental. Dans ce contexte, la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est devenue un enjeu majeur, à la fois en termes d’image mais aussi de business. Une étude menée par EcoVadis et Bain & Company (2023) montre que les entreprises les plus avancées en matière de développement durable affichent en trois ans une croissance de CA de +5% et des marges de + 6% par rapport à celles qui sont en retard. Voilà qui invite à se pencher sur la question, et plutôt deux fois qu’une.

Au cœur de cette démarche, la charte RSE constitue un outil précieux pour formaliser les engagements d’une organisation et les communiquer à l’ensemble de ses parties prenantes. On vous explique pourquoi une entreprise devrait élaborer une charte RSE, les piliers RSE sur laquelle la construire et les étapes clés pour élaborer un document efficace.

Définition d’une charte RSE

Mais qu’est-ce qu’une charte RSE exactement ? Ce document définit les valeurs, les principes et les objectifs d’une entreprise en matière de développement durable. Il exprime la volonté de l’organisation de contribuer à un monde plus juste et plus respectueux de l’environnement, tout en assurant sa pérennité économique. Par principe, les engagements RSE de l’entreprise doivent dépasser la législation en vigueur. Ils supposent une volonté d’atteindre un triple résultat : environnemental, social et économique, avec la conviction que ces trois sphères sont essentielles à la performance de l’entreprise, et non opposées.

Ce document formel de 10 à 15 pages est en général élaboré en interne, et doit rester plutôt concis. L’entreprise choisit ensuite de le partager uniquement à ses collaborateurs, ou de le rendre accessible à toutes ses parties prenantes via son site web, par exemple. Une charte RSE n’est pas figée. Elle peut être mise à jour régulièrement en fonction des avancées de l’entreprise sur ses différents leviers d’action (décarbonation, réemploi, inclusion, etc.).

Qui rédige la charte RSE ?

La réponse varie selon la taille de l’entreprise. Dans les grands groupes, la charte RSE sera élaborée par l’équipe en charge de la RSE, en impliquant l’ensemble des départements de l’entreprise, parfois avec le concours de consultants externes.

Dans les ETI et les PME, la charte RSE reste souvent l’œuvre du dirigeant ou d’un membre du comité de direction chargé de piloter la stratégie RSE. Ces entreprises peuvent aussi faire appel à des cabinets experts en RSE pour les accompagner.

À quoi sert une charte RSE ?

Qu’on se le dise, elle ne sert pas qu’à faire joli sur l’intranet de l’entreprise 😊 ! La charte RSE a vocation à guider les prises de décision dans tous les départements de l’entreprise et ses filiales, si elle en a. Voici des exemples, non exhaustifs, des différentes sphères dans lesquelles la charte RSE s’impose comme une référence qui guide les actions des collaborateurs.

Achats 

Lors de la sélection d’un fournisseur, les responsables des achats s’appuient sur cette charte pour s’assurer que le fournisseur potentiel respecte les normes éthiques et environnementales conformes à la politique d’achats responsables de l’entreprise.

Conception de produits et services 

La charte RSE influence aussi l’élaboration de nouveaux produits ou services. Les départements de recherche et développement ainsi que le marketing la consultent pour garantir que les nouvelles offres respectent les engagements RSE de l’entreprise.

Relations investisseurs et parties prenantes 

La charte RSE sert de baromètre dans les critères d’évaluation de la performance de l’entreprise, au même titre que les objectifs de vente et les indicateurs clés de performance.

Communication

La charte RSE enrichit la communication interne et externe. Elle sert de support pour souligner les engagements RSE de l’entreprise envers toutes les parties prenantes.

Éthique des affaires et transparence
La charte RSE encadre certaines pratiques des employés. Elle donne par exemple des directives précises sur la confidentialité des informations client ou la transparence des transactions commerciales. Elle définit des lignes directrices pour la gestion des conflits d’intérêts, comme l’interdiction d’accepter des cadeaux d’une certaine valeur de la part des fournisseurs.

Quels bénéfices pour l’entreprise qui adopte une charte RSE ?

Un atout pour l’image de marque et la réputation

Dans un monde ultra connecté, la réputation d’une entreprise est un atout précieux pour se différencier. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux du développement durable et aux bonnes pratiques sociales et environnementales. En adoptant une charte RSE, une entreprise démontre son engagement en faveur d’un avenir plus responsable. Elle améliore ainsi son image de marque auprès de ses clients, mais aussi de ses collaborateurs et de ses partenaires. Avec une charte RSE aboutie, l’entreprise se démarque de ses concurrents et affirme son leadership sur ces sujets.

Un levier pour attirer et fidéliser les talents

Une charte RSE solide est devenue un élément important de la marque employeur. Les talents d’aujourd’hui souhaitent s’investir dans des projets porteurs de sens et contribuer à un monde meilleur grâce à leur travail. Une entreprise qui affiche une démarche RSE forte est plus à même d’attirer et de fidéliser les meilleurs profils. Intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans la stratégie globale de l’entreprise et sa politique RH contribue à créer un environnement de travail plus inspirant… Et donc plus attractif !

Un moyen de renforcer les relations avec les parties prenantes

Les entreprises sont en interaction constante avec un large éventail de parties prenantes : clients, fournisseurs, investisseurs, employés, collectivités locales, etc. Chacune de ces parties prenantes a des attentes spécifiques en matière de responsabilité sociale et environnementale. En élaborant une charte RSE, une entreprise s’engage à prendre en compte ces attentes et à construire des relations de confiance avec l’ensemble de ses partenaires.

Quels piliers figurent dans une charte RSE ?

La RSE repose sur trois piliers interdépendants : l’environnemental, le social/sociétal et l’économique. Chacun de ces piliers contribue à la performance globale de l’entreprise et à son impact sur la société. La charte RSE doit donc détailler les engagements de l’entreprise pour chaque domaine, et lister ses actions. Si l’entreprise a obtenu des labels ou des certifications, elle les indique dans la partie consacrée au pilier correspondant.

Le pilier environnemental

Le pilier environnemental d’une stratégie RSE vise à réduire l’empreinte écologique de l’entreprise. Il englobe un large éventail de pratiques, telles que :

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre. En favorisant les énergies renouvelables, en optimisant leurs consommations énergétiques, en adoptant des pratiques d’éco-conception, en réduisant les déplacements de leurs employés, etc. les entreprises contribuent à lutter contre le dérèglement climatique.
  • Gestion des déchets : Le tri sélectif, le recyclage et la valorisation des déchets sont des actions essentielles pour préserver les ressources naturelles. Cela s’intègre dans des logiques d’économie circulaire vers lesquelles les entreprises doivent tendre de plus en plus dans un monde aux ressources limitées.
  • Préservation de la biodiversité : Les entreprises peuvent s’engager à protéger les écosystèmes en réduisant leurs impacts sur les sols, l’eau, la qualité de l’air et la biodiversité.
  • Achats responsables : Privilégier des fournisseurs locaux et les produits éco-conçus contribue à réduire l’empreinte carbone liée à la chaîne d’approvisionnement.  Cela engage l’entreprise dans un écosystème plus vertueux dans lequel tous les acteurs poursuivent un but commun.

Le pilier social et sociétal

Le pilier social/sociétal de la RSE concerne les relations de l’entreprise avec ses employés, ses clients et ses fournisseurs, mais aussi la société dans son ensemble. Il se traduit par :

  • Des conditions de travail équitables : Les entreprises doivent garantir des salaires décents, des horaires de travail raisonnables et des conditions de travail sûres pour l’ensemble des employés de leur chaîne de valeur.
  • Diversité et inclusion : Favoriser la diversité au sein de l’entreprise, en termes de genre, d’origine, d’âge ou de handicap, permet de bénéficier d’un vivier de talents plus large et d’une plus grande créativité.

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  • Engagement sociétal : Les entreprises peuvent soutenir des causes sociales via des dons, du parrainage de projets ou du mécénat de compétences.
  • Respect des droits de l’homme : Les organisations doivent s’assurer qu’aucune branche de leur activité ne porte atteinte aux droits de l’homme, tant au sein de l’entreprise qu’au sein de sa chaîne d’approvisionnement.

La norme internationale ISO 26000, élaborée par plus de 500 experts du sujet, propose un cadre de référence en matière d’engagements sociaux pour les entreprises. Elle recense des actions à mettre en place pour progresser sur ce sujet.  

Le pilier économique

Le pilier économique de la RSE concerne la performance financière de l’entreprise et sa capacité à créer de la valeur à long terme. Il s’agit de concilier sa pérennité économique avec les enjeux sociaux et environnementaux. Les entreprises peuvent notamment :

Développer des produits et services durables

En répondant aux attentes des consommateurs en matière de responsabilité sociale, les entreprises peuvent se différencier de leurs concurrents et renforcer leur position sur le marché. L’entreprise française CAMIF a par exemple lancé un service de location longue durée de mobilier de chambre de bébés et d’enfants, afin de privilégier le réemploi plutôt que l’achat.

Investir dans l’innovation

L’innovation est un levier essentiel pour développer de nouvelles solutions durables et améliorer la performance environnementale et sociale de l’entreprise.

Transformer la gouvernance d’entreprise

Une gouvernance transparente est essentielle pour renforcer la confiance des parties prenantes. La charte RSE peut prévoir un comité transversal dédié à la RSE, intégré aux instances de direction et associé à la stratégie globale de l’entreprise.

Ça va, tout le monde suit, y compris au fond de la classe ? Alors continuons avec les étapes concrètes d’élaboration d’une charte RSE.

5 étapes pour élaborer sa charte RSE d’entreprise

Élaborer une charte RSE ne s’improvise pas. Ce processus nécessite une réflexion approfondie sur les pratiques de l’entreprise et celles qu’elle est prête à mettre en place. Il doit idéalement impliquer plusieurs parties prenantes, via des questionnaires, des consultations et des comités. Voici le détail des différentes étapes.

1. Poser un diagnostic RSE

La première étape consiste à réaliser un diagnostic de la situation de l’entreprise en matière de RSE. Ce diagnostic permet d’identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces liées à la démarche RSE… et ses éventuels trous dans la raquette. Personne n’est parfait, mais c’est toujours mieux de l’admettre afin de réfléchir au meilleur moyen d’y remédier !

Ce diagnostic peut s’appuyer sur des outils comme :

– un bilan carbone,
– une analyse du cycle de vie des produits,
– des enquêtes menées auprès des salariés, des clients et des fournisseurs, sur leur perception des actions RSE de l’entreprise.

Comment réussir son diagnostic RSE ?

  • Nommer un pilote pour le projet, interne ou externe selon l’organisation choisie.
  • Réunir une équipe projet intégrant les responsables de chaque département et / ou des différentes filiales de l’entreprise. Toutes les équipes doivent se sentir impliquées !
  • Réunir et agréger les données concernant la RSE sur une année complète, sans doute la partie la plus chronophage du processus.
  • Réaliser des entretiens qualitatifs avec le comité de direction et des salariés sur les pratiques RSE actuelles et leur perception.
  • Rédiger le diagnostic RSE, qui doit faire entre 20 et 30 pages pour rester digeste et accessible au plus grand nombre.

2. Définir des enjeux prioritaires

À partir du diagnostic réalisé, il faut désormais définir les enjeux RSE prioritaires pour l’entreprise. Pour cela, il convient de croiser les attentes des parties prenantes (clients, salariés, investisseurs, etc.) avec les impacts les plus significatifs de l’activité de l’entreprise. Cette étape permet de déterminer les domaines d’action sur lesquels l’entreprise va concentrer ses efforts pour obtenir un maximum d’impacts. Ces enjeux doivent bien sûr être validés avec le comité de direction.

Comment définir des enjeux pertinents ?

  • Réaliser une cartographie qui recense les parties prenantes de l’entreprise ;
  • Réunir l’équipe projet lors d’ateliers visant à identifier et hiérarchiser les enjeux prioritaires ;
  • Exploiter la matière obtenue lors des consultations auprès des parties prenantes pour affiner la réflexion ;
  • Établir une matrice de matérialité. Une quoi ? Cet outil permet de visualiser les enjeux de durabilité les plus pertinents pour l’entreprise et ses parties prenantes. La matrice se présente souvent sous forme d’un graphique à deux axes. L’axe vertical représente l’importance des enjeux pour les parties prenantes, tandis que l’horizontal évalue leur importance pour le modèle économique de l’entreprise.
Source © Goodwill Management

3. Formuler ses engagements

Les engagements RSE sont les actions concrètes que l’entreprise s’engage à mettre en œuvre pour améliorer sa performance sociale et environnementale. Ces engagements doivent être :

  • Concrets : Ils doivent porter sur des actions précises, et non des intentions.
  • Mesurables : Il faut définir des indicateurs de performance pour suivre l’avancement des actions.
  • Atteignables : Les objectifs fixés doivent être réalisables, et non utopiques vs la maturité de l’organisation. L’entreprise s’engage à le respecter et à mettre en œuvre les moyens humains et financiers nécessaires pour y parvenir.
  • Réalistes : Les actions doivent être en adéquation avec les ressources de l’entreprise.
  • Définis dans le temps : Chaque engagement doit être associé à un calendrier précis, et à un délai donné qui doit être respecté.

4. Mettre en œuvre la charte RSE

La mise en œuvre de la charte RSE nécessite une mobilisation de l’ensemble des services de l’entreprise. Sa réussite passe par une définition claire des rôles et responsabilités de chacun, et la mise en place des ressources nécessaires. La communication interne est également essentielle pour informer et sensibiliser les salariés aux enjeux de la RSE. Donnez-vous rendez-vous pour un bilan d’étape sur les premières actions mises en œuvre, en débutant par les plus accessibles pour amorcer une bonne dynamique.

5. Communiquer autour de la charte RSE

La mise en valeur interne et externe de votre charte RSE est indispensable. Vous suscitez ainsi de l’adhésion et démontrez votre volonté d’agir. Communiquer vous engage vis-à-vis de vos parties prenantes, et c’est tant mieux ! Voici quelques idées d’actions pour mettre en avant l’adoption de votre charte RSE :

  • Réaliser une mise en page attractive de votre charte RSE ;
  • Prévoir un plan de communication interne pour le lancement de la charte. Mailing, intranet, affichage, vidéo des membres de l’équipe RSE qui ont contribué à son élaboration, etc. À vous d’ajuster selon votre budget ! Cette étape est importante pour susciter l’adhésion des salariés.
  • Prévoir un plan de communication externe : post sur les réseaux sociaux annonçant la formalisation de la charte RSE, news sur le site Internet, mise en ligne de la charte RSE si elle ne contient pas d’éléments confidentiels liés à votre activité, etc.
  • Préparer une infographie qui résume les points essentiels de votre charte RSE, pilier par pilier. Ce document pourra être envoyé à vos parties prenantes, et permettra à vos salariés de partager facilement à leurs interlocuteurs la charte RSE.
  • Planifier un événement de lancement interne afin de présenter la charte aux collaborateurs et susciter l’attention. Pour marquer le coup, cet événement peut être organisé à l’extérieur, dans un lieu inspirant et bien desservi. Vous pourrez vous appuyer sur l’expertise du prestataire pour concevoir un buffet et des animations conformes à vos engagements RSE.

5. Suivre et évaluer

Le suivi et l’évaluation de la performance RSE sont indispensables pour mesurer les progrès réalisés et ajuster les actions si nécessaire. Un système de reporting régulier permet de suivre les indicateurs de performance définis lors de la formulation des engagements.

Parmi les outils de reporting, citons le rapport RSE annuel. II présente de manière synthétique les engagements de l’entreprise, les actions mises en œuvre et les résultats obtenus. Vous ne savez pas par où commencer ? L’organisme international GRI (Global Reporting Initiative) a élaboré des lignes directrices pour la rédaction de rapports de durabilité.

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Chaque avancée doit être communiquée aux collaborateurs… Tout comme d’éventuels retards ou obstacles imprévus ! La transparence est clé en matière de RSE.

Charte RSE : sur quels outils et référentiels s’appuyer pour son élaboration et son suivi ?

Pour mettre en œuvre et évaluer sa démarche RSE, votre entreprise peut s’appuyer sur différents outils et référentiels. Ces derniers fournissent un cadre méthodologique solide et des indicateurs de performance pour mesurer les progrès réalisés. Il existe de très nombreux labels, certifications et normes, qui s’appliquent à certains secteurs d’activités. En s’appuyant sur ces ressources, les entreprises peuvent mesurer leur progrès, améliorer leur performance et renforcer leur crédibilité auprès de leurs parties prenantes.

Pourquoi utiliser ces normes et référentiels ?

Certaines voix critiquent la jungle des normes, des labels et des référentiels, dans laquelle il est parfois difficile de se retrouver. Toutefois, ces standards s’avèrent utiles aux entreprises pour travailler sur leur démarche RSE. Ils apportent :

  • Cadre de référence : Ils fournissent un cadre méthodologique pour mettre en œuvre une démarche RSE.
  • Crédibilité : Ils renforcent la crédibilité des engagements RSE de l’entreprise auprès des parties prenantes.
  • Amélioration continue : Ils permettent d’identifier les points d’amélioration et de suivre les progrès réalisés.
  • Réduction des risques : Ils aident à prévenir les risques liés à des pratiques non durables.

Voici une liste non exhaustive de ceux qui s’avèrent pertinents pour un maximum de secteurs.

Les normes internationales

ISO 26000

Il s’agit de la norme internationale de référence en matière de responsabilité sociale. Déjà évoquée plus haut, elle fournit des lignes directrices volontaires. Elle aide les organisations de toutes tailles et de tous secteurs à intégrer les préoccupations sociales dans leurs activités.

Global Compact

Initié par les Nations Unies, le Global Compact est un pacte mondial. Il invite les entreprises à adopter dix principes universels relatifs aux droits de l’homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption.

ISO 14001

Cette norme spécifie les exigences pour un système de management environnemental. Elle aide les organisations à maîtriser leurs impacts environnementaux.

ISO 45001

Cette norme établit les exigences pour un système de management de la santé et de la sécurité au travail. Elle vise à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles.

ISO 50001

Cette norme spécifie les exigences pour un système de management de l’énergie. Elle permet aux organisations d’améliorer leur performance énergétique.

Les labels

De nombreux labels permettent aux entreprises de valoriser leur démarche RSE et de la rendre visible auprès des parties prenantes. Parmi les plus connus et reconnus, on peut citer :

Label Lucie

Ce label français récompense les entreprises qui mettent en œuvre une démarche RSE exemplaire.

Label B CorpTM

Ce label international certifie les entreprises qui répondent à des critères sociaux et environnementaux très rigoureux. B CorpTM concerne tous les scopes de l’entreprise, et propose un référentiel mondial. Il inscrit les organisations dans une démarche d’amélioration continue. Pour renouveler sa certification tous les trois ans, l’entreprise doit montrer qu’elle a progressé sur les nombreux items mesurés par le label.

Engagé RSE

Ce label, délivré par AFNOR Certification, est un référentiel généraliste qui évalue la maturité de la démarche RSE d’une organisation. Engagé RSE est particulièrement adapté aux PME.

EcoVadis

Il ne s’agit pas d’un label, mais d’une plateforme de notation qui évalue la performance RSE des entreprises. EcoVadis les note sur des critères sociaux, environnementaux et éthiques, ce qui permet aux acheteurs de comparer les fournisseurs.

Positive Company


Ce label, délivré par Positive Planet, reconnaît les entreprises qui placent le bien-être de leurs collaborateurs et leur impact positif sur la société au cœur de leur stratégie.

L’engagement RSE, un levier de transformation et de pérennité

En conclusion, la charte RSE est un véritable outil de transformation pour les entreprises. Intégrer les enjeux sociaux et environnementaux au cœur de leur stratégie les inscrit dans une démarche de développement durable. Elles renforcent ainsi leur réputation et leur attractivité.

La RSE offre aussi une perspective à long terme. En anticipant les attentes des parties prenantes et en s’adaptant aux évolutions sociétales, les entreprises ayant une démarche RSE solide se positionnent comme des acteurs clés de la transition vers une économie plus responsable et plus équitable.

Une charte RSE est un voyage, pas une destination. Elle nécessite un engagement continu et une adaptation constante aux nouveaux enjeux. Avec les bons outils et référentiels, les entreprises peuvent mesurer leurs progrès, améliorer leurs performances et contribuer à bâtir un monde plus durable pour les générations futures.

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