Chez Wojo, l’équité est une priorité majeure, tout comme mettre à l’honneur nos membres inspirants. À l’occasion de la Semaine de la Femme et de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’équipe du Wojo Grand Hôtel-Dieu a tendu le micro aux femmes inspirantes qui travaillent dans nos espaces, afin de connaître leur vision de la place de la femme. A-t-elle changé ces dernières années ? Quels progrès restent à accomplir ? Quels sont leurs moteurs ? Voici leurs témoignages et leurs visions inspirantes à découvrir !
Virginie Buscail : oser réaliser ses rêves pour s’accomplir
Après un début de carrière sur les chapeaux de roue et un burn-out, Virginie Buscail décide de ralentir et de redéfinir ses priorités. « J’ai alors réalisé mon rêve d’enfant en devenant fleuriste. » Ce passage en commerce de proximité lui révèle son goût pour la relation client, une fibre qu’elle cultive ensuite en rejoignant la startup Indy. « Je me suis prise de passion pour ce métier et tout ce qu’il peut apporter à une entreprise. » Aujourd’hui Head of Customer Care chez Electra, elle bâtit un service client solide et humain.
Si elle ne se sent plus limitée par son genre, Virginie reste lucide sur les inégalités : « Être une femme m’a surtout exposée au harcèlement en entreprise. Heureusement, les choses évoluent. » Elle rejette la discrimination positive et défend une approche où le genre ne serait plus un critère.
Son inspiration ? « Les femmes qui m’entourent. Il y a en chacune quelque chose d’inspirant. » Un message qu’elle porte avec conviction : « Les femmes doivent s’octroyer sans condition le droit d’avoir confiance en elles. You deserve it, ladies ! »
Virginie est membre de la communauté Wojo, et aussi présente sur LinkedIn.
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Sarah Allali : innover sans se poser de limites
Co-fondatrice et CEO de Lobby, Sarah Allali est une entrepreneure qui ne se fixe aucune barrière. « J’ai monté ma première boîte en Master 2 et publié un article de recherche sur l’automatisation en pilotage d’avion. » Passionnée par l’interaction homme-machine, elle choisit l’entrepreneuriat pour avoir un impact concret. Après une première startup en 2019, elle lance Lobby, un assistant exécutif basé sur l’IA, conçu pour libérer les professionnels des tâches chronophages.
Pour Sarah, l’intelligence artificielle n’est pas un secteur, mais un moyen : « Je suis intéressée par la manière dont on peut améliorer les capacités cognitives humaines grâce à la technologie. » Et si la tech reste un univers très masculin, elle refuse d’en faire un frein : « Je ne me lève pas le matin en me disant que je suis une femme dans la tech, mais que je suis la cofondatrice d’une boîte qui doit réussir. À trop se poser la question, on finit par s’auto-discriminer. »
Son conseil aux femmes qui souhaitent entreprendre ? Se concentrer sur l’essentiel. « Ne cherchez pas à prouver que vous êtes tout aussi compétentes que les hommes. Si vous avez envie de vous lancer, faites-le. Créer une entreprise comporte déjà suffisamment de défis pour ne pas s’en imposer davantage. »
Son plus beau succès ? « Avoir des clients satisfaits qui gagnent du temps grâce à Lobby ! » Mais aussi son TEDxAI à San Francisco en 2024, où elle a partagé sa vision du futur des AI Agents.
Sarah est membre de la communauté Wojo, et aussi présente sur LinkedIn.
À lire aussi : Égalité salariale, quand les entreprises bougent le curseur en faveur des femmes
Chloé Levrat : tracer sa route sans douter
Diplômée en logistique, Chloé Levrat débute chez Renault Trucks avant de s’orienter vers un secteur qui la passionne : le service. Après une expérience en hôtellerie, elle rejoint WOJO, où elle office depuis quatre ans comme manager du site Grand Hôte-Dieu de l’opérateur d’espaces de travail partagés.
Elle ne se sent pas limitée par son genre mais a déjà été confrontée à du sexisme, notamment dans la façon dont certains clients perçoivent son rôle : « Parfois, ils adoptent un vocabulaire infantilisant ou font des commentaires sur les tenues portées. »
Chloé admire les pionnières qui ont bousculé les codes dans des milieux masculins. Pour elle, les défis restent nombreux : « Le salaire, le sexisme, un changement des mentalités. » Inspirée par le modèle suédois du congé parental partagé, elle espère que la vie familiale ne sera plus vue comme un frein à la carrière des femmes. Son message ? « Chaque femme devrait croire en son potentiel sans douter. »
Chloé fait partie de l’équipe Wojo, et aussi présente sur LinkedIn.
Nathalie Rodary : éclairer les leaders, éveiller les consciences
Inspiratrice et fondatrice du Leadership Humaniste® (Mouvement & ACADEMIE), autrice, conférencière, entrepreneure diplômée de NEOMA Business School, Nathalie Rodary consacre sa carrière aux dirigeants : « Guider les Têtes pour les reconnecter au Cœur est la ligne directrice de ma vie depuis… toute petite. » Fondatrice de plusieurs sociétés et du Club Leadership Humaniste® en 2011, elle a rencontré la leader birmane Aung San Suu Kyi à deux reprises.
Dans un monde dominé par les hommes, son expertise a souvent été questionnée : « Être une femme et faire 10 ans de moins fut longtemps plus suspect que crédible, même si je les éclairais mieux et plus vite que McKinsey. » Pour elle, le changement ne peut plus attendre : « Penser qu’il faut inscrire l’égalité dans un temps long est un total leurre. Il faut redresser le guidon de suite. »
Son combat ? Déployer un Leadership Humaniste®, où la question du genre disparaît au profit d’un éveil de conscience global. « Seule la moitié de l’humanité s’exprime, toujours selon le même prisme : pouvoir, contrôle, prédation… Il est urgent d’intégrer le féminin dans tous ces métiers dits “d’hommes” pour bâtir un monde sain et équilibré. »
Nathalie est membre de la communauté Wojo, et aussi présente sur LinkedIn.
Élodie Llepez : connecter talents et opportunités
Agent freelance chez Comet depuis plus de trois ans, Élodie Llepez est spécialisée dans le recrutement tech et data. Son rôle ? « Faire matcher les meilleurs talents tech et data avec des missions qui leur correspondent vraiment. » Ce qui l’anime au quotidien, c’est la création d’une connexion gagnant-gagnant entre entreprises et freelances, tout en suivant l’évolution du marché.
Dans un secteur encore très masculin, elle a parfois dû prouver sa légitimité face à des interlocuteurs techniques. « Il faut parfois en faire plus pour être prise au sérieux, surtout sur des sujets techniques ou lors de négociations. » Mais pour elle, être une femme est aussi un atout : « On apporte souvent une approche différente, plus dans l’écoute et la compréhension fine des besoins. »
Elle admire Serena Williams, figure de détermination et de succès, et milite pour une meilleure représentation des femmes dans les postes décisionnaires. Son engagement est clair : encourager les femmes à investir la tech, un domaine où elles ont toute leur place. « Elles apporteraient une vision plus inclusive dans la conception des produits et des solutions de demain. »
Élodie est membre de la communauté Wojo, et aussi présente sur LinkedIn.
Merci à vous, mesdames, d’avoir pris le temps de partager avec vos vécus et vos inspirations ! Nous sommes certains que cela en inspirera plus d’une… et peut-être plus d’un 😉 ?
