Vecteur de performance et d’attractivité, le bien-être au travail s’impose comme une priorité incontournable pour les entreprises. Pourtant, seuls 31 % des salariés français estiment que « leur entreprise privilégie le bien-être personnel des employés par rapport aux profits » (Republik workplace 2023). On vous livre quelques pistes de réflexion pour aligner tout cela.
La question du bien-être ou de l’épanouissement personnel en entreprise n’est pas un caprice des temps modernes : elle impacte réellement l’activité de l’entreprise.
Nombre d’employeurs mesurent l’importance de la santé et la Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) pour les équipes comme pour la productivité de leur entreprise. Mais investir dans le bien-être au travail est d’autant plus complexe que le ROI n’est pas toujours au rendez-vous. Une récente étude du cabinet Deloitte révèle ainsi qu’il ne suffit pas de proposer une foule d’activités détente ou un abonnement à la salle de sport à son équipe…
Qu’entend-on par bien-être au travail ? Pourquoi est-ce si important et comment le renforcer efficacement au sein de son organisation ? Voici quelques éléments de compréhension.
Définition du bien-être au travail
Le bien-être c’est, selon Le Robert, une « sensation agréable procurée par la satisfaction de besoins physiques, l’absence de soucis ». Le bien-être au travail pourrait alors se définir comme un état dans lequel les employés ressentent de la sérénité, grâce à un équilibre entre :
– exigences professionnelles,
– santé physique et mentale,
– vie professionnelle / vie personnelle.
L’idée de bien-être au travail est subjective et varie selon la résistance au stress ce qui la rend difficile à mesurer et à améliorer. Elle a néanmoins toute sa place dans les préoccupations des organisations, puisque 88% de salariés estiment que la Qualité des conditions de vie au travail (QVCT) est prioritaire ou importante (Baromètre Qualisocial QVCT 2024 – Ipsos).
Le bien-être personnel, indissociable du bien-être au travail
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la place de l’emploi comme « déterminant social de la santé » est si importante qu’elle façonne notre bien-être à un niveau profond.
« Le travail peut avoir un impact sur de nombreux aspects du bien-être d’un individu, notamment sur sa santé physique, mentale, sociale et financière, ainsi que sur son sens du devoir et sa capacité à s’épanouir », peut-on lire dans l’article « L’impératif du bien-être au travail » de Deloitte.
Les enjeux du bien-être au travail dépassent donc largement la sphère professionnelle. Le management a tout à gagner à entreprendre une démarche d’amélioration de la Qualité de vie au travail (QVT) de ses collaborateurs. Ce faisant, il créée un cercle vertueux qui ne manque pas de rejaillir sur l’entreprise.
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Quels bénéfices quand on améliore le bien-être au travail ?
Les bénéfices sont connus : meilleure ambiance sur le lieu travail, cohésion renforcée, motivation et productivité en hausse.
Une étude de Deloitte menée aux États-Unis en 2023 révèle ainsi que :
– les entreprises ayant mis en place des politiques de bien-être au travail ont diminué leur taux d’absentéisme de 25 %,
– la productivité progresse de 15 %,
– les collaborateurs qui évoluent dans un environnement sain sont deux fois plus susceptibles de recommander leur entreprise, renforçant ainsi l’image de marque et la capacité de l’entreprise à attirer de nouveaux talents.
Alors, peut-on encore raisonnablement se dispenser de surveiller le bien-être au travail de ses collaborateurs ?
Quels risques si on ne favorise pas le bien-être au travail ?
On peut recruter les meilleurs talents, si l’on ne met pas en place des conditions de travail propices à leur bien-être, ces derniers finissent tôt ou tard par perdre en productivité (ou quitter l’entreprise). Ce qu’on en retient donc :
– préserver ou améliorer le bien-être améliore l’efficacité,
– négliger le bien-être personnel créé le terreau fertile de la perte de motivation, du stress, de l’absentéisme et des risques psychosociaux.
Vous pensez que vos équipes ne sont pas concernées ? Seuls 27 % des salariés français se déclarent épanouis au travail (Indeed 2023). 49% des salariés estiment être soumis à un niveau de stress élevé (Baromètre Qualisocial QVCT 2024).
Bien-être vs stress, le subtil équilibre
Dans l’idée de bien-être, on trouve aussi le sentiment de sécurité inscrit dans notre ADN depuis les temps où l’homme devait lutter pour sa survie plutôt que pour ses activités professionnelles.
En situation d’insécurité (incivilités du management, insécurité économique, etc.), le stress apparaît. Nous secrétons alors du cortisol qui nous anesthésie tout en donnant le regain d’énergie nécessaire pour lutter.
En langage professionnel, le cortisol est l’aiguillon grâce auquel on ne se laisse pas abattre après un échec : un peu de stress de temps en temps stimule la motivation.
On a dit « de temps en temps », car trop de cortisol interfère avec la production des autres hormones. Il provoque des troubles de l’humeur, difficultés de concentration de mémorisation, fringales et prise de poids, troubles du sommeil et donc fatigue. Pour finir, il augmente les risques de dépression, d’anxiété et altère notre santé mentale : quel salarié peut maintenir sa productivité dans cet état ?
Les risques psychosociaux au cœur du bien-être au travail
Entreprendre une démarche de prévention du stress et préserver la santé mentale en entreprise n’a donc rien de superflu. Le bien-être maintient un certain équilibre, dans un monde professionnel hyperconcurrentiel où l’injonction à l’excellence et la rapidité est reine. Finalement, le collaborateur qui recherche le bien-être au travail n’est pas en pleine confusion vie pro/vie perso : il fait preuve de bon sens.
À lire aussi : Manque de rapidité au travail, est-ce vraiment si grave ?
Mais comment concilier les exigences de l’activité professionnelle tout en mettant en place une véritable politique en faveur bien-être au travail ? Voici quelques démarches à privilégier et éviter les plans d’action sans effet.
Quelques idées pour améliorer le bien-être au travail au sein de son organisation
Le bien-être n’est pas qu‘une affaire de « solidité mentale ». Il dépend plutôt des conditions de travail proposées par l’employeur. Des conditions qui incluent par exemple :
– l’organisation du travail : sa pénibilité (gestion du bruit, etc.), la charge de travail, le respect des règles de sécurité, la flexibilité des horaires, etc.
– le management : les relations de travail, l’autonomie, la reconnaissance,
– l’environnement de travail : les temps de trajet, l’ergonomie du poste de travail, la qualité de l’espace de travail, etc.
– la politique RH de l’entreprise : la gestion des risques professionnels, la prévention des risques psychosociaux et des troubles musculosquelettiques, et toute action visant à favoriser une bonne santé mentale du personnel.
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L’argent ne fait pas le bonheur
Reste à savoir dans quelles solutions investir pour améliorer sa Qualité de vie et des conditions de travail (QVTC) !
En 2023, Deloitte révélait que les millions de dollars engagés pour l’amélioration de la santé et du bien-être par les grands groupes ne produisent pas toujours les effets escomptés. 68% de collaborateurs n’utilisent pas les avantages sociaux qui leurs sont offerts par l’employeur !
Limiter « l’emploi à des facteurs tels que la sécurité de l’emploi, la sécurité physique et le salaire » est un prérequis, mais pas suffisant pour procurer le bien-être attendu.
Ce n’est donc pas sur des gestes matériels et autres abonnements de sport que les employeurs sont les plus attendus.
La surcharge de travail, incompatible avec le bien-être
On l’a dit, le bien-être est subjectif. Mais des tendances se dessinent. Le Baromètre Qualisocial 2024 relève ainsi que « les entreprises où la charge de travail est problématique comptent trois fois plus de salariés s’estimant en mauvaise santé que celles où la charge de travail est perçue comme équilibrée ».
Votre première démarche d’amélioration du bien-être au sein de votre entreprise sera donc d’interroger vos salariés sur leur charge de travail puis de leur proposer un plan d’action réalisable pour lisser les pics d’activité.
Pour cela vous pouvez organiser des ateliers entre collègues afin de favoriser les échanges d’idées et l’entraide. Vous créez ainsi de la cohésion et de l’écoute, propices au sentiment de sécurité.
Les trois piliers du bien-être au travail sont…
L’étude Deloitte identifie quant à elle trois facteurs qui ont « un impact considérable sur le bien-être dans l’environnement de travail actuel » :
– les comportements des dirigeants avec le personnel (depuis le manager jusqu’à la direction) ;
– la manière dont l’organisation et les emplois sont conçus ;
– les méthodes de travail, à tous les niveaux de l’organisation.
Voilà qui donne quelques idées d’actions à mener. Votre to do :
– Engagez le dialogue avec vos équipes afin de repérer les modes de management inappropriés et agissez. Déployez un plan de formation à l’attention des managers qui en ont besoin, dispatchez les équipes en souffrance, etc.
– Faites le point sur l’activité de vos collaborateurs et la réalité de leur quotidien. Quel sens donnent-ils à leur travail ? La cohésion d’équipe est-elle suffisante ?
– Plus globalement, demandez un retour d’expérience sur la QVTC au sein de l’entreprise et laissez vos salariés être force de proposition sur leur bien-être au travail.
Le coworking, ou comment améliorer le bien-être ET faire des économies
Et si les espaces de travail impactaient directement la QVT ? C’est ce qu’a confirmé l’étude Asterès x Think Tank du Flex office, Travailler en coworking, un gain de bien-être et productivité, de 2023. Elle a ainsi révélé que le gain de bien-être et de productivité des collaborateurs ou indépendants dont les bureaux se trouvent au sein d’un espace de coworking est supérieur de 16% par rapport à une entreprise logée dans les bureaux traditionnels. Soit une économie estimée à 11 000 €/ collaborateur / an !
Un bien-être favorisé selon l’étude par divers facteurs à découvrir dans l’article ci-dessous :
À lire aussi : Des bureaux qui rapportent gros : les résultats de l’étude Asteres
Notre conviction, à nous : faire toujours plus de place au lien social
Wojo est leader des espaces de travail flexibles. Nous accueillons 8 000 collaborateurs chaque jour dans des espaces équipés d’un large éventail de services afin d’aider les employeurs à améliorer leur QVT, grâce à :
– des équipes dédiées qui ont à cœur de tisser des liens authentiques avec chacun de nos membres.
– des espaces au design particulièrement inspirant, la part belle faite à l’espace, la lumière et aux plantes vertes.
– une salle de sport, un bar et bien d’autres services pour se détendre, interagir, se former, etc.
– un réseau de coworking pour réduire ses temps de trajets.
– la mise en place de solutions favorisant la cohésion d’équipe : team building dans un lieu décalé, petit-déjeuner entre collègues, etc.
Il y a mille et une façons d’améliorer le bien-être au travail de ses talents et il n’y a pas de mauvaise idée.
Mais le plus somptueux des espaces de travail ne remplace pas un management respectueux, la valorisation des compétences et une organisation du travail saine. Voilà pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à offrir un lieu qui facilite les interactions sociales sincères et chaleureuses et rendre possible une organisation de travail flexible.
Passez nous voir ! Nous vous montrerons comment nous prenons soin du bien-être au travail au sein de nos espaces.