Le 1er juin dernier, Stéphane Bensimon a pris la suite de Philippe Morel à la tête de Wojo. Ancien directeur général adjoint d’AccorHotels Europe du Sud, il a partagé avec nous ses premières impressions sur Wojo et sa communauté.
Stéphane, qu’est-ce qui t’a d’abord intéressé chez Wojo ?
Tout ce qui relève des nouveaux comportements de consommation, de l’intelligence émotionnelle, des évolutions des usages dans le travail, consécutives entre autres à l’impact du digital – mais aussi, l’innovation – me passionne. Chez AccorHotels, j’ai beaucoup travaillé sur l’expérience client, ainsi que sur celle des collaborateurs, car, pour être en mesure de bien accueillir un visiteur, il faut commencer par être épanoui soi-même. J’ai donc suivi avec attention l’évolution de la relation au travail, l’appétence de plus en plus prégnante pour le « travailler autrement », et j’avais un œil sur l’offre de service proposée par Wojo, notamment sa combinaison, à la fois d’espaces de travail partagés, et d’attention portée à la convivialité et la relation humaine : c’est ce que j’appelle le « workspitality ». Cette manière d’appréhender le travail est déjà si bien installée dans les usages, que nous y réfléchissions dans l’hôtellerie depuis déjà quelque temps.
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Qu’est-ce qui t’a le plus surpris à ton arrivée ?
Au mois de juin dernier, j’ai passé plusieurs jours en immersion à l’accueil : j’ai été frappé par la formidable relation qui existe entre les équipes et les résidents. Il y a une authenticité, une proximité qui est inconnue dans le monde de l’hôtellerie. Cette connivence m’a beaucoup plu : elle reste professionnelle, tout en étant résolument chaleureuse. Selon moi, cette ambiance dénote un vrai changement dans les modes de travail : les résidents nous rejoignent non pour simplement disposer d’une offre de bureau flexible, mais pour vivre ensemble une expérience. Nous connaissons véritablement nos clients, et notre relation s’inscrit dans la durée.
« Nous passons un tiers de notre vie au travail : il est donc légitime de vouloir prendre du plaisir à travailler, dans des lieux agréables à vivre. »
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Selon toi, qu’est-ce qui fait la force de Wojo ?
Le bien-être favorise la productivité, c’est physiologique ! Dès lors, le fait de réunir des conditions de travail propices à la satisfaction (en proposant, par exemple, des postes de travail ergonomiques et résolument spacieux) n’a rien de superflu : Wojo a su le comprendre et faire les bons choix, en déployant un environnement dans lequel les résidents, plus heureux, sont plus efficaces et travaillent mieux. Wojo a réussi à concevoir des services et fabriquer des lieux qui favorisent un état d’esprit afin que le travail ne soit plus vécu comme une contrainte, mais comme une source d’épanouissement.
Et puis il y a cette volonté d’ouverture sur l’innovation pour y parvenir, qui me semble essentielle et que je trouve, encore une fois, passionnante. L’ATAWAD ( « Any Time, Any Where, Any Device » ) fait partie de notre quotidien, désormais, et il faut être capable d’en utiliser/décliner toutes les possibilités, pour offrir la meilleure expérience possible à nos résidents. J’ai aussi conscience qu’il nous reste des sujets à traiter sur l’amélioration constante de nos services au quotidien. Je vais m’y consacrer avec le support d’une équipe engagée.
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Que penses-tu de la communauté Wojo ?
Tout d’abord, j’ai été merveilleusement accueilli par les équipes et tous les résidents que j’ai pu rencontrer. J’ai été heureux de voir que les notions de plaisir et de bonne humeur avaient toute leur place dans nos espaces : la dimension festive est très présente. J’ai pu constater qu’il existait une véritable puissance dans les échanges entre les résidents eux-mêmes, et une aptitude au partage (voir nos articles pages 4 et 14) au sein de chaque site.
Je suis amateur de rugby : le collectif me tient particulièrement à cœur. J’aimerais faire en sorte d’étendre ces interactions, très présentes localement, entre chaque site et même au-delà.
Wojo, avec son identité forte, ses valeurs de partage et d’écoute, s’apprête à marquer durablement le marché du travail et à faire avancer la cause du « travailler autrement ». Je suis impatient de le voir s’implanter dans les grandes villes françaises et les métropoles européennes. Et c’est ce sur quoi je vais me concentrer dans les prochains mois…
Laëtitia Cognie,
pour Wojo, business humanizer